Faut-il continuer à se parer de ses plus beaux habits quand personne n’est là pour vous regarder ? * Les citoyens sont invités à répondre à cette question en participant à l’Opération Cymbalaire, lancée par le Muséum national d’Histoire naturelle et l’association Tela Botanica, dans le cadre du programme Sauvages de ma rue de Vigie-Nature. Une simple règle suffit pour participer !
Opération « Cymbalaire » parce que ce nom désigne une plante, Cymbalaria muralis, spécialiste de la colonisation des murs et des murets. Elle arbore ses délicates fleurs aux pétales mauve et jaune qui, bien que plaisantes à nos yeux, n’ont pourtant pas d’autres buts que d’attirer les pollinisateurs. Que se passe-t-il lorsque les cymbalaires trouvent logis en des lieux où les insectes se font rares, comme dans certains quartiers des villes ?
La cymbalaire, comme d’autres plantes que l’on trouve en ville, a la particularité de pouvoir se passer des pollinisateurs pour se reproduire : elle est capable de « s’auto-féconder ». L’enjeu de l’opération lancée par le Muséum et Tela Botanica consiste à découvrir si ces plantes continuent à fabriquer d’attirants pétales pour les pollinisateurs seulement dans des milieux riches en insectes ou si, même en plein « désert urbain », elles continuent à se développer.
Pour participer, il suffit de :
1| trouver un ou plusieurs bouquet(s) de cymbalaire (cinq au maximum par rue)
2| mesurer le pétale inférieur de 5 de ses fleurs (choisies au hasard)
3| envoyer ses données sur : Participez à l'opération cymbalaire
Vous avez jusqu’à la fin de la floraison, cet automne, pour participer !
Source : MNHN