« En ces temps difficiles, nous pouvons au moins nous réjouir que notre marché du sapin de Noël, d'une stabilité remarquable, échappe à la crise générale » précise M. Frédéric Naudet, Président de l'Association Française du Sapin de Noël Naturel.
> Un contexte favorable à un marché stable
Des consommateurs plus « écolos » : Depuis quelques années, la tendance en matière de consommation affiche un véritable engouement pour les produits naturels, biologiques, plus respectueux de la planète... Cette attirance pour le naturel se vérifie également sur le marché du sapin de Noël : les français sont 84 % à privilégier un sapin cultivé contre 16 % un arbre artificiel.
Une tradition enracinée : Les français sont attachés à la tradition de Noël et à la décoration de leur sapin. En France, la tradition du sapin de Noël remonte au XIIème siècle en Alsace. Son apparition progressive dans les autres régions s'est intensifiée au fil des siècles pour devenir l'un des symboles incontournables de la fête.
L'Association Française du Sapin de Noël Naturel lutte contre les idées reçues : En 1998, des producteurs français de sapins se sont réunis en association pour défendre leur profession et promouvoir le sapin naturel. Depuis sa création, l'Association Française du Sapin de Noël Naturel (AFSNN) a pour principal objectif de promouvoir le sapin naturel auprès du grand public en rappelant que les sapins commercialisés à Noël sont issus d'une culture agricole raisonnée.
Un potentiel de croissance : Parce que 18,5 % des ménages français achètent un sapin naturel à Noël, le potentiel de développement du marché est important.
> Un marché dominé par le naturel
Un chiffre d'affaires en augmentation : D'après l'étude réalisée par TNS SOFRES en décembre 2009, le marché français du sapin de Noël naturel a généré un chiffre d'affaires d'environ 118 millions d'euros (+ 1,3 %) avec 5,2 millions de sapins achetés à un prix moyen de 23 euros. Pour l'achat de leur sapin naturel, 41 % des ménages français ont dépensé plus de 23 euros, 30 % d'entre eux entre 15 et 23 euros, et enfin 29 % moins de 15 euros.
Le naturel en tête des ventes : Les foyers français ont été 22,4 % à faire l'acquisition d'un sapin : 18,5 % d'entre eux ont opté pour un sapin naturel et 3,9 % pour un arbre artificiel. Deux variétés se répartissent la majorité des ventes :
- Le Nordmann cumule 62 % de parts de marché et affiche un prix moyen de 27 euros.
- L'Epicéa représente 35 % de parts de marché et s'est vendu à un prix moyen de 16 euros.
Les habitudes de consommation : En décembre 2009, ce sont 86 % de sapins coupés qui ont rejoint les habitations contre 14 % de sapins conditionnés en pot ou en motte.
- Les conifères mesurant entre 1 m et 1,5 m ont représenté plus de 50 % des achats, avec 53 % de Nordmanns et 47 % d'Epicéa.
- Quant aux « grands » sapins (supérieurs à 1,5 m) et aux « petits » sapins (inférieurs à 1 m), ils ont respectivement généré 31 % et 18,8 % des ventes.
- Le 1er lieu d'achat des sapins naturels est l'hyper/supermarché avec 32 % des ventes, suivi par les jardineries qui comptabilisent 23 % des ventes.
Des ventes de plus en plus précoces : La période d'achat des sapins naturels démarre de plus en plus tôt. En 2009, 51 % des sapins ont été achetés avant le 15 décembre. Le Nordmann a atteint son meilleur score durant la première quinzaine de décembre avec 57 % d'arbres achetés. Quant aux inconditionnels de l'Epicéa, ils ont été 61 % à l'avoir acheté durant la 2ème quinzaine.
Un achat familial : La majorité des acheteurs de sapins naturels appartient à un foyer composé de 3 personnes ou plus avec enfant(s).
Le sapin artificiel en perte de vitesse : Le sapin artificiel perd du terrain au profit du naturel. L'arbre en plastique représente 17,7 % des ventes de sapins en valeur (- 2,9 points) contre 82,3 % pour le naturel. Le taux de foyers acheteurs d'un sapin artificiel est passé de 4,6 % en 2008 à 3,9 % en 2009.
Etude réalisée à partir du panel TNS SOFRES auprès de 6 000 foyers représentatifs de la population française pour FranceAgriMer et Val'hor.
Source : AFSNN