Scoop Secteur-Vert.com ! Jacques VERNIN, Président de l'Association ENVIRONNEMENT & SANTE DU VIVANT / ENVIRONMENT & LIVING HEALTH, nous confirme que toutes les rivières et tous les fleuves de France sont pollués par les PCB (ou polychlorobiphényles) et les PFAS (PFAS est l'acronyme anglais de substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées), reconnus par les scientifiques comme étant des polluants éternels, toxiques, perturbateurs endocriniens et à l’origines de maladies graves (plusieurs types de cancers).

Mais Jacques VERNIN n'en reste pas là. Il nous révèle aussi et surtout une situation pour le moins alarmante voire scandaleuse, qui représente un véritable problème de santé publique. En effet, selon Jacques VERNIN, rien n'a jamais été fait jusqu'à présent, en France, contrairement à d'autres pays, pour supprimer cette "pollution éternelle" des cours d'eau !

Une pollution insidieuse qui touche l'ensemble la population (consommateurs, agriculteurs, jardiniers amateurs...) contre laquelle il est pourtant désormais possible de lutter efficacement et ce, grâce aux solutions techniques et technologiques innovantes proposées par ENVIRONNEMENT & SANTE DU VIVANT.

Secteur Vert : Vous avez créé récemment une Association - Environnement & Santé du Vivant - qui est une Association loi de 1901 et dont l'objet principal concerne en particulier l'eau ; alors de quoi s'agit-il ?

Jacques Vernin : Eh bien écoutez l'eau c'est la source vitale de tout le monde, à la fois du vivant végétal et du vivant animal et on parle beaucoup de l'eau aujourd'hui. Il y a une chose qui m'a choquée profondément, c'est le panneau baignade interdite par arrêté préfectoral et pêche interdite ou consommation des poissons interdite. Alors, en tant que pharmacien, je me suis penché sur la question pour savoir de quoi s'agissait-il, parce qu’apparemment c'était une pollution diffuse dans les rivières et les cours d'eau. Et comme aujourd'hui on est en train de pomper l'eau de boisson dans ces mêmes rivières et dans ces cours d'eau, « baignade interdite » qu'est-ce que ça veut dire ?

Alors je me suis rendu compte qu'il s'agissait de polluants éternels, dont on parle aujourd'hui, maintenant, les fameux polychlorobiphényles et per- et polyfluoroalkylées qu'on résume en PCB et PFAS et que c’étaient des produits d'une toxicité extrême puisqu’ils sont toxiques au milliardième de milliardième de gramme. Ils tapissent le fond des rivières et des fleuves et que, aujourd'hui, en France, eh bien on ne se préoccupe pas de ce problème alors que dans les pays étrangers on s'est préoccupé depuis bien longtemps puisque ça remonte aux années 60 / 76 de dépolluer les fleuves et rivières des PCB, notamment aux États-Unis mais également en Chine, également en en Europe, dans la plupart des pays.

Secteur Vert : Autrement dit, les PCB sont des polluants qui sont très connus n'est-ce pas ?

Jacques Vernin :  Oui tout le monde, les agences de bassin, les agences de l'eau… Tout le monde connaît les PCB. Mais, paradoxalement, on les connaît mais on ne parle jamais de leur extrême toxicité. Alors pour parler de toxicité, ce sont des produits, comme je vous l'ai dit, qui sont toxiques au milliardième de milliardième de gramme. Ces produits sont extraits des huiles qui servaient à refroidir les transformateurs et les condensateurs EDF et ces huiles se solubilisent dans l'organisme et génèrent des pathologies redoutables : ce sont d'abord des perturbateurs endocriniens majeurs, des cancérigènes, mutagènes. Comme ce sont des huiles, elles se fixent sur les cellules nerveuses et notamment au niveau du cerveau ; ça génère Parkinson, Alzheimer et puis des pertes de mémoire, etc. Donc il est urgent de se débarrasser de de ces produits, d'autant que, quand on parle de perturbateurs endocriniens, on s'aperçoit que les poissons sont bisexués, donc ne peuvent pas se reproduire, mais que la fertilité des jeunes couples est atteinte. Donc on a un problème de fertilité et de remplacement des générations.

Secteur Vert : Autrement dit, les effets du PCB dans la nature, les effets du PCB sur les organismes vivants, sont aujourd'hui clairement identifiés, clairement connus ?

Jacques Vernin : Absolument et ce n’est pas d'hier ; c'est connu de depuis des décennies mais à l'inverse des pays où les agences de l'environnement sont efficaces, dans la mesure où « pollueur-payeur », eh bien en France, pour le moment, on s'interroge parce que les fonds sont prélevés par les agences de bassin, mais les stations d'épuration ont été réalisées, mais pour les polluants éternels, on les laisse tranquilles.

Secteur Vert : Donc vous êtes en train de nous expliquer qu’à ce jour rien n'est fait en France, dans notre pays, pour éviter cette pollution ?

Jacques Vernin : Alors nous, Environnement & Santé du Vivant, nous sommes dans l'écologie réparatrice, l'écologie positive réparatrice. C'est à dire que l’on a réuni la filière industrielle des entreprises qui vont permettre la dépollution, comme ça se fait dans tous les autres pays du monde.

Secteur Vert : Quels sont justement les exemples que vous pourriez nous citer ou qui sont des exemples vertueux de dépollution, de recyclage ?

Jacques Vernin : Par exemple aux États-Unis, l'Hudson River, l’Housatonic River, la Fox River avaient été polluées par les PCB puisque ces huiles avaient été balancées dans les fleuves et les rivières pour s'en débarrasser. Et l'agence de l'environnement américaine a fait une injonction à General Electric pour la dépollution de l'Hudson River. Alors on connaissait exactement les endroits où ces produits se fixaient aux vases dans ces rivières et General Electric a prélevé tous les sédiments pollués, les a traités dans une unité spéciale et a replanté les algues qui tapissaient le fond des rivières, replanté les plantes sur les berges et aujourd'hui on peut se baigner dans l’Hudson River, on peut consommer le poisson et l'environnement a été restauré comme à l'origine.

Secteur vert : Le principe du pollueur-payeur… alors est-ce que vous ne pensez pas que ce principe, extrêmement vertueux encore une fois, a pu fonctionner dans un pays où les consommateurs sont parfois très procéduriers. En France, ce n'est pas le cas comme vous le savez…

Jacques Vernin : Voilà, alors il y a deux choses dans ce que vous dites. C'est que la Constitution Américaine, elle protège les citoyens. Mais la Constitution Française également puisqu’en plus on a la Charte de l'Environnement qui est censée aller au-devant des risques. Pour ce qui est de l'action des avocats, les avocats ils plaident des causes qui sont identifiées. Or en France, on ne parle pas des PCB, on ne parle pas des PFAS. Maintenant on commence à en parler un peu à la radio, mais personne ne sait vraiment ce que c'est.

Secteur Vert : C’est un sujet tabou ?

Jacques Vernin : Bien on se demande, puisqu’ il y a une espèce de loi du silence sur ces choses-là et quand on en parle aux responsables des agences de bassin, par exemple, eh bien on dit c'est un gros problème et hop, les gens tournent les talons, et ils n'en parle pas.

ENVIRONNEMENT & SANTE DU VIVANT : Claude FOULON et Jacques VERNIN ©2023 Secteur-Vert.com

Secteur Vert :  Mais ce qu'on n'est pas dans un système opaque ? Parce que qui gère aujourd'hui la distribution de l'eau ? Mais, en amont, la dépollution de l'eau comment ça se passe au niveau des départements et au niveau de des régions ?

Jacques Vernin : Vous avez les agences. En France, c'est quelque chose qui a été créé il y a peu de temps en fait. Vous avez l'agence de la santé, vous avez les agences de l'eau, vous avez les agences de bassins, qui ont été créés alors dans les années 60, et justement pour dépolluer les fleuves et rivières qui étaient de véritables égouts à ciel ouvert… L'agence de l'eau, elle est chargée de faire les diagnostics de la pollution, les agences de bassin sont chargées de dépolluer sauf, que ils dépolluent grossièrement mais les polluants éternels, apparemment, ils les évitent.

Secteur Vert : Parce que ces polluants, ils ont quelle durée de vie ?

Jacques Vernin : Ils ont une durée de vie c'est 2500 ans. Donc en l'an 4900 ils sont toujours là, si on continue comme ça. Enfin en France, mais dans les autres pays on s'en est débarrassé.

Secteur Vert : Où cela, par exemple ?

Jacques Vernin : Eh bien aux États-Unis, en Chine en Allemagne, partiellement, au Luxembourg, en Suisse, en Hollande.

Secteur Vert : Comment vous expliquez cette omerta française ?

Jacques Vernin : Ben écoutez, il faudrait que ce soit les agences de bassin qui vous donnent les explications et on peut les interroger.

Secteur Vert : Parce que l’eau, sa distribution, sa collecte, son traitement sont payés par vous et moi, par les consommateurs ?

Jacques Vernin : Oui, de même que les prélèvements des taxes sur l'eau, à la fois sur le pompage et l’effluent, ça rapporte énormément d'argent puisque c'est plusieurs milliards ; c'est à dire qu’il y a 3 ans ou 4 ans, c'était 16 milliards mais ces sommes ne sont pas totalement utilisées. Donc le gouvernement a tendance à utiliser ces sommes-là dans la mesure où elles restent sur des comptes inutilisés !

Secteur Vert : Jacques Vernin, vous qui êtes un scientifique, qui êtes un pharmacien, qui êtes à la tête de Facophar Santé, comment peut-on encore concevoir d'avoir dans l'eau du robinet que nous consommons des produits dont la durée de vie dépasse 2500 ans, des produits je le rappelle toxiques, des produits qui sont stockés dans l'organisme et qui ne disparaissent pas ?

Jacques Vernin :  Si vous voulez on l'a expliqué, ce sont des produits qui sont stockés dans les vases et les sédiments des fleuves et rivières. Donc, si on les nettoie eh bien les sociétés qui distribuent l'eau distribueront une eau beaucoup plus propre et une eau beaucoup moins toxique. Or aujourd'hui, dans les affiches d'analyse qu'on vous donne sur les eaux de boisson, eh bien on ne trouve l'identification que ce dont on cherche la présence mais on ne cherche pas et on ne vous dit pas ce qu'il y a en tant que PCB ou PFAS dans votre eau de boisson.

Secteur Vert : Concrètement, quel est le risque aujourd'hui pour le consommateur qui boit de l'eau du robinet, qui fait cuire ses légumes dans de l'eau du robinet, qui va arroser son jardin potager avec de l'eau du robinet ? Quels sont aujourd'hui les risques réels sur la population ?

Jacques Vernin : Je ne vais pas vous dire que c'est la roulette russe, mais ça veut dire que tout dépend des stations d'épuration et du niveau de propreté qui est utilisé. Mais comme ce sont des polluants extrêmement toxiques puisque, comme je vous l'ai dit, ils sont toxiques au milliardième de milliardième de gramme, c'est à dire 10^-15, la faible quantité qu'il y a, je pense, elle passe à travers les systèmes de de captation.

Secteur Vert : Cela concerne toute l'eau du robinet, autrement dit à la fois l'eau des fleuves des rivières et de l'eau pompée dans la nappe phréatique ou bien uniquement l'eau des fleuves et des rivières ?

Jacques Vernin : Normalement, c'est l'eau des fleuves et des rivières. Mais aujourd'hui pour l'agence de bassin Seine Normandie, on pompe l’eau dans la Seine, dans la Marne, dans l'Oise, peut-être dans l'Essonne aussi qui est archi polluée ; ça c'est sur les agences qui peuvent le où est-ce qu'ils pompent l’eau.

Secteur Vert :  Vous avez fait le triste constat de de cette situation quelles sont éventuellement les solutions techniques ou technologiques qui peuvent être mises en œuvre pour pallier ce problème ?

Jacques Vernin : Eh bien écoutez, nous on a réuni toutes les entreprises qui constituent la filière de dépollution : c'est-à-dire les entreprises qui prélèvent les sédiments pollués et qui les traitent, les entreprises qui font le contrôle biologique de la qualité de l'eau vis-à-vis de ces perturbateurs endocriniens, notamment, et puis une autre société qui fait par le biais de micro-organismes comme des bactéries ou des champignons - des micros champignons - qui absorbent les autres polluants comme les hydrocarbures, comme toute une série de produits chimiques, donc on réunit tous les intervenants qui peuvent permettre d'avoir une eau absolument saine et pure.

Secteur Vert :  Quel est l'intérêt dans l'avenir d'avoir une eau saine et pure ? On l'a évoqué -la toxicité- mais est-ce que vous avez à vous projeter sur plusieurs générations quant au traitement de l'eau ?

Jacques Vernin : C'est le vrai sujet de notre intervention ! C'est à dire que les fonds existent, on ne va pas créer une taxe supplémentaire puisque l’on paye déjà la taxe sur le prélèvement. Les agences de bassin prélèvent les taxes et l'agence de l'eau fixe le montant de ces taxes. Donc c'est puisqu’une grande partie de ces taxes ne sont pas utilisées aujourd'hui et bien c'est retourner ces taxes à la dépollution de l'eau. Maintenant, qui va prendre la décision ? Nous ne savons pas, mais la décision est à prendre puisque toute la filière de dépollution est opérationnelle !

Secteur Vert : Ce qui est surprenant quand même, c'est que nous vivons dans un pays qui traditionnellement est un pays centralisé, un état jacobin, et on a un peu l'impression que la gestion de l'eau est réalisée en catimini, on ne sait pas très bien ce qui se passe et, que d'une région à l'autre, il y a un cloisonnement absolu ; on n'est pas du tout dans un système de « vases communicants » bien au contraire…

Jacques Vernin : Si vous voulez, je pense qu'on parle toujours du mille-feuille français, mais entre les couches du mille-feuille il y a des cloisons totalement étanches. Chacun est dans son « truc » et l'intérêt général passe à côté.

Secteur Vert : Est-ce qu’aujourd’hui, selon vous, les Politiques ont conscience de cette situation ? Est-ce que les consommateurs également ont conscience de de cette pollution de l'eau ou pas du tout ?

Jacques Vernin : C'est la loi du silence. On n'en parle pas parce que c'est gênant. on en parle pas et d'un seul coup, on a parlé il y a il y a un mois per- et polyfluoroalkylées qui sont des molécules éternelles comme les  PCB hein bon et alors bon et puis après on parle d'Israël et on parle de l'Ukraine et puis on parle d'autre chose. Donc ça n'empêche pas les acteurs qui sont chargés de cette dépollution de mener la vie normalement quoi, enfin voilà.

Secteur Vert : Parce que justement l'eau c'est la vie et oui le plus précieux que l'eau ; on voit bien qu’un récent scandale qui a éclaté aux Antilles autour de la chlordécone sur le traitement des bananiers quelle est votre avis justement là-dessus ?

Jacques Vernin : La chlordécone, si vous voulez, si on avait appliqué le principe de précaution elle n'aurait jamais été introduite dans ces départements de Guadeloupe et de Martinique parce qu’elle était interdite aux États-Unis bien avant. Donc le Comité de toxicologie avait dit « non ». Et puis bon, au niveau politique, ça a été donné, ça a été accordé pour 2 ans en premier ; mais pour des produits qui sont valides pendant 2000 ans ou 2500 ans, 2 ans c'est c'est déjà fichu. Donc si vous voulez le problème est resté latent. Alors il y a eu des tas de commissions qui sont venues, qui ont été payées pour faire un constat, pour essayer de voir ceci ou voir cela, mais personne n'a pris vraiment les décisions importantes, puisqu’aux États-Unis, le fabricant de cette molécule chlordécone -ça devrait quand même, un mot comme ça, ça devrait aux gens se faire poser des questions parce qu’en français chlordécone ça veut bien dire quelque chose et en en anglais c'est un peu différent- mais ce sont des toxiques nerveux qui se fixent sur les graisses également, c'est pareil, c'est la même famille que les PCB. C'est ce qui attaque le cerveau. Et on s'aperçoit que les enfants maintenant ont des problèmes de mémoire, de ralentissement cérébral. Il y a les cancers de la prostate où ces pays-là sont devenus les champions du monde du cancer de la prostate, au niveau proportions.

Secteur Vert : Des maladies orphelines, des Alzheimer, etc. et cetera…

Jacques Vernin : Ca c'est encore une étape à venir on va dire… Le problème, c'est qu’aux États-Unis on a utilisé une molécule qui s'appelle la cholestyramine pour détoxiquer le chlordécone des ouvriers qui avaient fabriqué ce produit. Ca s'appelle le Questran ; ce sont des séquestrants moléculaires et quand je vous dis qu'on est on est dans l'écologie positive et réparatrice c'est que il y a les produits qui peuvent réparer qui existent. Encore faut-il les utilise.

Secteur Vert : Donc nous sommes, encore une fois, sur une volonté politique -qu'on le veuille ou non- d'appliquer ces solutions de réparation. Alors votre démarche, elle est peut-être significative dans le sens où vous êtes sur une logique de recyclage n'est-ce pas ?

 Jacques Vernin : Pour le recyclage effectivement, la grande agriculture quoi qu'on en pense et quoi qu'on en dise, elle a besoin de favoriser la production des céréales, des betteraves de tout ce qu’elle fabrique et de tout ce qu'elle produit. Et elle utilise évidemment des pesticides ; et en France la grande agriculture productrice c'est à dire de la Brie, de la Beauce et de la Picardie, elles ont mis des drains dans leur champs justement pour évacuer l'excès d'eau. Or actuellement cet excès d'eau, chargé en pesticides, va dans les fossés, puis dans les rivières, puis dans les fleuves. Donc moi, je propose que ces drains soient réunis par un tuyau collecteur et que ce tuyau collecteur aboutisse à un à un puits, de la dimension nécessaire pour l'exploitation en cause, et cette eau chargée à la fois des pesticides et des boues qui sont issues du ruissellement de l'eau dans les champs, puisse être stockée et réutilisée en cas de sécheresse pour recycler les pesticides. Donc l'agriculteur en achètera moins et puis il y aura une réutilisation de ces polluants et ils n'iront plus dans les fleuves où rivières. Et les boues seront également recyclées dans le champ d'où elles viennent -ou dans les champs d'où elles viennent- de façon à préserver le sol, car aujourd'hui par le ruissellement, vous avez un département qui est perdu tous les 4 ans, un département qui part dans les fleuves et les rivières de France. Donc c'est vraiment une écologie positive réparatrice.

Bon à savoir : Jacques VERNIN est également Président de FPS - FACOPHAR SANTE, Groupement des Petites et Moyennes Entreprises de Production et de Services pour la Pharmacie et la Santé.

A propos d’ENVIRONNEMENT & SANTE du VIVANT :

ENVIRONNEMENT & SANTE du VIVANT, guidée par les Lois de la Constitution et de la Charte de l’Environnement, a pour objectif primordial d’agir pour dépolluer et préserver la RESSOURCE VITALE de notre planète : l’EAU. La ressource en EAU est indispensable au Vivant, toutes espèces confondues, sur notre Terre et à son environnement.

Les fleuves et rivières de France, entre autres, sont infestés par des polluants de la chimie organique, dont les perturbateurs endocriniens, les métaux lourds et minéraux de toutes sortes qui menacent la Biodiversité et la Pérennité des espèces, dont l’espèce humaine. En conséquence, les Arrêtés

Préfectoraux y interdisent la baignade et la consommation des poissons, crustacés et coquillages.

La restauration d’un Environnement sain est donc une Mission de Santé et de Salut Public. Ainsi, l’objectif est la mise en œuvre de la filière opérationnelle des Entreprises de dépollution que nous avons constituée. C’est un Devoir au bénéfice de toutes les générations du Vivant.

L’Association ENVIRONNEMENT & SANTE DU VIVANT :

• Coordonne les Entreprises d’extraction des sédiments, leurs traitements et leurs valorisations qu’ils soient fluviaux, marins ou autres par les procédés adaptés à la production d’énergie, intrants agricoles, horticoles, relevage des berges pour protection contre les inondations, voies de circulation le long du cours d’eau et/ou végétalisation... De même, elle favorise la remise en fonction des barrages et des moulins sur les cours d’eau producteurs d’électricité 24/24h qui s’opposent par leur fraîcheur et profondeur au réchauffement climatique, favorisant la reproduction de la faune aquatique et la pisciculture en eau douce.
• Coordonne la mise en pratique de l’évolution de toutes les technologies et biotechnologies visant aux économies d’eau et de pesticides ainsi qu’à l’amélioration par génie génétique, du système immunitaire des végétaux pour résister à leurs agresseurs.
• Coordonne les applications des sciences et techniques numériques, de l’Intelligence artificielle et toutes techniques innovantes adaptées à chacun des objectifs mis en application pour l’amélioration de l’ENVIRONNEMENT & SANTE DU VIVANT exposés ci-dessus.

L’Association veille à promouvoir les actions qu’elle conduit à l’échelon national et international.

Source : Association Environnement & Santé du Vivant 
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