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VAL’HOR : Les professionnels de la filière horticole face à l’utilisation des plantes exotiques envahissantes

VAL-HOR-LOGOLe 3 octobre 2013, Val’hor a organisé une première journée d’information et de concertation sur la question des plantes exotiques envahissantes. L’objectif final étant de proposer un code de conduite français comprenant des restrictions d’utilisation des plantes raisonnées en fonction du milieu et des territoires.

Cette démarche est soutenue par le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, sensibilisé par Val’hor lors de sa rencontre avec Delphine Batho au mois de février 2013. Il faut rappeler que la lutte contre les plantes exotiques envahissantes, dites plantes invasives, est inscrite dans la Stratégie Nationale pour la Biodiversité 2011-2020.

Des listes de plantes exotiques envahissantes sont établies par les Conservatoires botaniques. La filière horticole dans son ensemble étant particulièrement concernée par le sujet, il est important qu’elle puisse proposer des actions concertées, qui aboutiront à la rédaction d’un code de conduite accepté par tous.

Pour l’Astredhor, l’institut technique de l’horticulture sollicité par Val’hor à ce sujet : « des actions sont nécessaires pour limiter les risques liés à ces plantes tout en garantissant le développement économique de la filière ».

Pour la FNPHP, l’une des 9 fédérations membres de Val’hor : « la filière horticole doit s’engager avec prudence, en analysant les plantes exotiques réputées envahissantes selon des critères multiples pour évaluer à la fois leurs éventuels impacts négatifs et leurs différents aspects positifs ».

Les prochaines étapes pour la rédaction d’un code de conduite sont :

● l’établissement d’une liste de consensus de plantes que les professionnels acceptent de ne plus cultiver ni planter, qui ont des impacts négatifs reconnus et ne présentent pas ou peu d’intérêt pour la profession,

● l’identification des plantes réputées envahissantes, mais qui présentent des aspects positifs pour la profession, selon un protocole d’analyse rigoureux et qui seraient soumises à des restrictions raisonnées partielles en cas de risques de propagations locales,

● la mise en place d’un Conseil scientifique de référence.

La filière horticole souhaite faire rapidement des propositions concrètes, nées de la concertation interprofessionnelle, avec l’appui de l’Astredhor et de Plante & Cité, en liaison avec les Conservatoires botaniques.

A propos de Val’hor :

Depuis 1998, Val’hor est reconnue par les pouvoirs publics comme l’Interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage. Elle réunit 50 000 entreprises spécialisées, réalisant plus de 11 milliards d’euros de chiffre d’affaires et représentant 160 000 emplois. Elle rassemble les organisations professionnelles représentatives des secteurs de la production, de la distribution et du commerce horticole, ainsi que du paysage et du jardin.

Val’hor a pour mission de :

  • Développer la consommation de produits et services par la communication et la promotion collective. 
  • Réaliser des programmes d’expérimentation en matière d’innovation technique. 
  • Favoriser le recrutement dans la filière par la valorisation des métiers et des savoir-faire. 
  • Élaborer et mettre en œuvre des règles et disciplines de qualité et de certification. 
  • Développer la connaissance du marché et de la filière par la réalisation et la diffusion d’études. 
  • Optimiser les mécanismes du marché et la synergie entre les opérateurs.

Source : Val’hor

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Dernière modification le samedi, 06 janvier 2018 19:48