« Plus que jamais, plus fort que jamais, et aussi vite que possible, il nous faut agir tout à la fois sur le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité. Pour cela, la végétalisation de nos territoires est, de très loin, la meilleure des solutions, pour peu qu’elle soit abondante. Mais également adaptée aux nouvelles contraintes climatiques qui rendent nos plantations de plus en plus compliquées face aux sécheresses et canicules qui sont de plus en plus nombreuses et longues année après année.
Aussi, Paysalia ne doit pas seulement être l’incontournable rendez-vous des professions de la végétalisation qu’il est devenu au cours des années, mais la rencontre entre les élus locaux et les entrepreneurs du paysage, de la pépinière et de la production horticole et, je l’espère des aménageurs soucieux du devenir de notre planète.
Tous ensemble nous devons relever le défi d’une réelle transition écologique, tout à la fois, capable d’être à l’avant-garde d’une nécessaire adaptation au dérèglement climatique, au stockage du carbone que nous rejetons toujours à outrance, au rafraichissement de nos villes et au retour d’une indispensable biodiversité riche et abondante.
Elus et professionnels doivent pouvoir anticiper au mieux les années à venir. Définir des gammes de végétaux qui permettront de relever ce défi incroyable. En revoir certainement aussi les standards. Chercher ensemble de nouvelles techniques de plantations en s’ouvrant plus encore aux diverses recherches scientifiques en cours depuis des années, mais trop souvent ignorées des plantations urbaines.
Le salon Paysalia, dont je n’ai pas raté une seule édition depuis sa création, peut et doit être le lieu où nos mondes se rencontrent. Le végétal n’est plus vu seulement comme un élément esthétique destiné à embellir nos villes et nos villages, il est devenu la planche de salut face aux chaleurs excessives et à la violence des orages. Les attentes de la population sont immenses.