Pour Régis Guimont, Directeur Général de Stihl France : « En temps de crise, il faut se recentrer sur ses fondamentaux : ses services, ses produits. C’est exactement ce qu’a fait Stihl au cours de ces dernières années. Au niveau du service, Stihl accompagne depuis toujours son réseau de revendeurs et ce, afin de les aider à se développer plus et mieux. Au niveau du produit, le produit doit être avant tout une valeur sûre. Or désormais, la grande innovation de chez Stihl c’est l’injection pilotée par électronique ! ».

Et Régis Guimont de poursuivre : "Chez Stihl, le « cœur » du produit c’est le moteur. En effet, Stihl est à l’origine un motoriste. Par conséquent, tout notre travail a consisté et consiste à améliorer sans cesse nos moteurs.

Et c’est autour de nos moteurs que nous avons construit nos matériels et ce, afin d’apporter le plus de satisfaction possible à nos utilisateurs.

Le travail sur l’ensemble de nos moteurs est réalisé sur le poids, le bruit, les vibrations, la consommation, la pollution, la puissance, les rendements. Nous en sommes bien sûr à un stade très avancé, mais nous poursuivons toujours nos efforts au niveau de la recherche et du développement.

C’est ainsi que Stihl a travaillé sur les moteurs 2 temps, sur les moteurs 4-mix (une technologie proche du 4 temps), les moteurs à balayage stratifié, en parallèle avec les pots catalytique pour réduire les émissions de gaz nocifs, et plus récemment tout une gamme de moteurs à contrôle électronique qui représente l’avenir du moteur thermique chez Stihl. L’objectif étant de trouver le bon équilibre entre des coûts de production élevés et des produits d’un excellent rapport qualité-prix.

Mais désormais, la grande innovation de chez Stihl c’est l’injection pilotée par électronique. Dans une première étape, ce système est proposé sur un matériel professionnel. En effet, les coûts de développement de cette technologie sont très élevés. C’est pourquoi nous commençons par la commercialiser sur des applications professionnelles. Dans une seconde étape, les cadences de production vont augmenter pour permettre au grand public de bénéficier de cette avancée technologique.

Or il s’agit là d’une première mondiale sur le moteur 2 temps. C’est donc une véritable révolution…qui avait déjà été présentée il y a quelques mois, en Allemagne, par Nikolas Stihl ! Un des grands attraits de cette nouvelle technologie : les modules de maintenance des appareils. A titre de comparaison, nous sommes exactement dans la même logique industrielle et qualitative que des constructeurs automobiles premiums !

Le groupe Stihl a battu des records en terme de Chiffre d’affaires : +10% en 2010 et + 11% en 2011. En 2011 nous sommes au-dessus des 2,5 Milliards d’Euros. Les marchés des pays de l’Est ont beaucoup progressés. Les activités de Viking se sont considérablement développées en Europe. Les produits à batteries connaissent un essor considérable. Le groupe Stihl a consolidé et saturé sa présence sur les principaux segments de produits et il s’intéresse désormais à des marchés de niches, pour compléter son offre.

Par ailleurs, le groupe Stihl a renforcé ses positions au niveau de la distribution et de son réseau de revendeurs spécialistes. Et puis, désormais cette année, en 2012, c’est la 3^ème génération de la famille Stihl qui préside aux destinées du Groupe !

Pour Stihl France, ses activités progressent de plus de 5% entre 2010 et 2011 ce qui constitue un résultat particulièrement remarquable, au regard de la conjoncture économique ! Le marché des matériels à batterie connaît un véritable succès et n’en est qu’aux débuts de son développement. En 2011, beaucoup de nouveaux produits ont également été lancés et les matériels professionnels, en particulier, ont également connus un vrai succès : tronçonneuses, débroussailleuses, etc…Donc les utilisateurs et les consommateurs identifient très bien les évolutions de matériels.

Au niveau du réseau de distribution, 2011 a globalement été une bonne année. Malgré un démarrage difficile, nous avons bénéficié d’une excellente arrière-saison, ce qui a bien dynamisé le réseau. Par ailleurs, depuis plusieurs années, une stratégie très efficace a été mise en place : proposer des produits dans des segments d’entrée de gamme, produits qui étaient fabriqués dans des pays asiatiques, notamment la tronçonneuse MS 170D, proposée à moins de 200 Euros. L’objectif : créer du trafic chez les revendeurs, permettre aux utilisateurs et aux consommateurs de découvrir toute l’offre Stihl, pour prendre de nouvelles parts de marché.

En résumé : 2011 a été une année plus que correcte et nous avons, bien sûr, de très grandes ambitions pour 2012. Par ailleurs, nous avons mis en place tout un dispositif de qualification du réseau avec une approche de « coaching » des magasins. Nous sommes en effet passés d’un système de pré-saisons à celui de ventes plus linéaires et ce, tout au long de l’année. Dès lors, cela a entraîné la mise en place, entre autres, d’un nouveau système de prises de commandes, d’un nouveau système de livraisons, d’un nouveau système de logistique, de paiements étalés dans le temps et ce, afin de lisser au maximum l’activité.

Pour 2012, un des gros challenges est le lancement de notre nouvelle découpeuse. Nous sommes encore sur de petits volumes avec ce type de produit. En revanche, les volumes sont très importants aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne. Les pratiques et les habitudes de travail, dans ces pays, sont différentes des nôtres. Toutefois, en France, il y a eu en 2011 un gros marché de renouvellement, en particulier chez les loueurs, ce dont Stihl a bien sûr bénéficié.

Notre rôle est donc de faire comprendre l’intérêt de ce produit. Souvent, ces matériels sont achetés par des entreprises, en l’occurence les loueurs, qui ne sont pas les utilisateurs. Par conséquent, il faut aussi expliquer ces produits aux acheteurs en terme de durée de vie, de fiabilité, car ce sont des produits très différents des matériels de jardin « classiques » du type taille-haies, tronçonneuses débroussailleuses, etc…".

La grande nouveauté pour 2012, c’est donc la découpeuse TS 500i. Cette découpeuse intègre en effet beaucoup de nouvelles technologies : une injection électronique, un balayage stratifié, un diagnostic par ordinateur et un arrosage automatique. La TS 500i, est donc un véritable « concentré » de nombreuses innovations technologies développées par Stihl ! Ainsi, en une seule machine, on retrouve tout le savoir faire de Stihl pour obtenir : plus de confort d’utilisation, moins de consommation de carburant et surtout une assistance par ordinateur !

Cette découpeuse TS 500i s’intègre dans la gamme de découpeuses déjà composée de la TS 410, la TS 420, La TS 700 et la TS 800. La TS 500i est un vrai produit intermédiaire, qui répond à un réel besoin et qui jusqu’à présent manquait à cette gamme.

Avec la TS 500i, l’intérêt de l’injection est d’avoir plus de couple (+20%), plus de puissance (+20%), moins de consommation (-15%) et de meilleures performances. Ainsi, la TS 500i permet de mieux découper, plus vite, avec moins d’accoups et donc moins d’éclats. Ce sont de très gros avantages lors de la gestion des chantiers.

Par ailleurs, la TS 500i est très confortable pour l’utilisateur : elle dispose d’un excellent rapport poids-puissance, elle génère beaucoup moins de vibrations, son moteur répond aux normes européennes au niveau des émissions gazeuses.

Autre point important, lors de la mise en route de la machine, le démarrage est facilité. Il n’y a plus qu’un seul levier avec deux positions : marche et arrêt. Il n’y a plus de starter. Il suffit simplement d’appuyer sur la pompe d’amorçage, pour amorcer le circuit d’injection, de mettre en position marche, de tirer sur le lanceur et le « tour est joué ». Donc la procédure de démarrage est grandement simplifiée par rapport aux autres découpeuses et  tronçonneuses thermiques du marché ! Etant donné qu’il n’y a plus de starter, l’usage est très simple, et surtout très apprécié sur le chantier, car les utilisateurs ne sont pas systématiquement formés au démarrage de moteurs 2 temps !

De plus, pour rendre le démarrage encore plus confortable, la fameuse poignée « élasto-start » équipe la TS 500i. Il s’agit d’un ammortisseur entre la corde et la poignée : les compressions du moteur sont absorbées par la poignée et ce, afin de bénéficier d’un démarrage beaucoup plus souple.

En terme de confort, il y a également un système d’arrosage automatique qui fonctionne un peu comme un système de débit d’huile sur une tronçonneuse à chaîne. L’intérêt de ce système est multiple : il permet d’optimiser la coupe, d’économiser de l’eau, de travailler sur un chantier plus propre et de mieux protéger l’utilisateur contre la poussière.

Quand on parle d’optimisation de la coupe, lorsque l’on utilise un disque diamanté, il faut arroser à la fois pour prolonger la durée de vie du disque et pour faciliter la coupe. Et d’ailleurs, dans certaines agglomérations ou dans certaines communes il est obligatoire d’arroser lorsque l’on utilise une découpeuse.

Quant à l’économie d’eau réalisée, elle est rendue possible grâce à l’électro-vanne qui équipe la machine. Sur le tableau de commande, il y a en effet un bouton qui permet de contrôler l’arrivée d’eau. Et lorsque l’on veut arroser le disque, il y a simplement un bouton « + » et un bouton « - » destinés à réguler le débit d’eau. Ainsi, cela permet une très grande précision au niveau de l’arrosage. En outre, si l’utilisateur n’a plus besoin d’eau, il peut couper son arrivée et ce, sans lâcher la poignée des mains !

Autres gros avantages : lorsque le régime moteur passe au ralenti, sans tourner, il est possible de couper automatiquement l’arrosage ; de plus, lorsque l’on coupe le moteur, l’arrosage se coupe automatiquement. Dès lors, l’arrosage est toujours contrôlé par l’utilisateur.

Cette fonction est donc très pratique. Par exemple, pour des ouvriers de la voirie ou bien des paysagistes qui doivent découper des centaines de bordures de trottoirs, il suffit de brancher l’eau, de régler son débit au niveau de la découpe, par une simple pression du pouce : c’est donc toujours la même quantité d’eau qui sera utilisée ! Et lorsque l’on arrête la machine, l’arrivée d’eau est instantanément coupée. Du coup, l’utilisateur ne se retrouve pas les pieds dans une mare d’eau ! C’est donc bien plus pratique et beaucoup plus propre.

Mais quel est le risque pour le moteur du matériel si l’on n’utilise pas le système d’arrosage ?

Il n’y en a aucun car la découpeuse TS 500i utilise un système de filtration cyclonique. La machine va aspirer l’air et surtout la poussière contenue dans l’air, avec le volant-moteur. L’air va ensuite passer dans la spirale pour créer un tourbillon et donc lui donner de la vitesse. On augmente alors la vitesse de rotation et grâce à la force centrifuge générée par l’air, une grande partie des impuretés sera expulsée à l’extérieur de la vanne d’air, pour être renvoyée à l’extérieur de la machine pour ne garder que de l’air plus propre. Cet air plus propre arrive sur le premier filtre, le filtre principal, puis sur les autres filtres. On a donc à la fin de ce cycle un air très propre, ce qui permet de réduire les interventions de nettoyage ou de changement des filtres et donc de réduire les coûts de maintenance sur cette machine.

La TS 500i est la première machine portable au monde, équipée d’un moteur 2 temps et dotée de l’injection à pilotage électronique !

Comment ça marche ? Il ya en fait un certain nombre de composants spécifiques à ce matériel : une génératrice, une crépine, une pompe d’injection, un injecteur, un capteur…Sur cet outil, au niveau du champ magnétique, il n’y a pas de pôle magnétique nord-sud, mais un volant magnétique, à l’intérieur. Au niveau de la génératrice, elle fournit l’électricité nécessaire pour le fonctionnement de la découpeuse. Et grâce à cette génératrice, on va connaître en permanence la vitesse de rotation du vilebrequin, ainsi que sa position angulaire. Donc on va connaître aussi la position du piston dans le moteur. Ainsi, il sera donc possible de déterminer avec précision à quel moment doit se produire l’étincelle, à quel moment le carburant est envoyé, afin d’optimiser l’allumage, la puissance et le rendement de la machine.

Ensuite, il y a une crépine d’aspiration avec séparateur magnétique. On a donc un aimant pour « aimanter » les particules métalliques. Mais quelle en est vraiment l’utilité ? Une découpeuse à béton peut également servir à découper de l’acier. Dès lors, on risque de retrouver des particules d’acier qui s’accumulent sur la machine et qui risquent de tomber dans le réservoir de carburant. Il est donc conseillé de toujours nettoyer autour du bouchon, avant de procéder au remplissage du réservoir.

Concernant la pompe d’injection, son fonctionnement, aspiration/refoulement, est créé par les variations de pression à l’intérieur du moteur. La machine va donc aspirer le carburant dans le réservoir pour l’acheminer vers l’injecteur du moteur.

Le boîtier électronique

Il sert à centraliser toutes les informations qui proviennent de tous les points de mesure de l’appareil (génératrice, interrupteur, propriétaire de la machine, …). Il renferme aussi le module d’allumage qui envoie l’étincelle à la bougie. Et il va permettre de gérer l’alimentation de tous les composants. C’est un peu le « cerveau » du matériel, car il gère à lui tout seul tout le travail du matériel. Le corps de papillon des gaz va ensuite réguler la quantité d’air admise dans le moteur et ce, au moyen du levier d’accélérateur. En bas du moteur se trouve un capteur qui va donner beaucoup d’informations : la pression qui règne dans le bas-moteur, la température pour le calcul de la masse d’air, l’ouverture du papillon des gaz. On va ainsi pouvoir déterminer avec précision la quantité d’air qui règne dans le bas-moteur. Toutes ces informations sont transmises au boîtier électronique pour aider l’injecteur à envoyer la bonne quantité de carburant, dans le bas-moteur. Ce système d’injection très précis permet d’évaluer le poids du carburant par rapport au volume d’air admis et ce, afin d’optimiser l’utilisation du moteur.

Le boîtier électronique reçoit donc énormément d’informations du moteur, en particulier du commutateur marche-arrêt. Ensuite, la génératrice va envoyer des informations au boîtier électronique pour indiquer le régime moteur et la position du vilebrequin, pour envoyer l’étincelle. Par ailleurs le capteur indique la quantité de carburant à envoyer dans le moteur, ainsi que la commande d’arrosage pour régler le débit d’eau.

Donc le boîtier électronique mixe génératrice, commutateur et capteur pour envoyer l’information au niveau de la bougie et de l’injecteur, pour savoir de quelle puissance le moteur a besoin au démarrage et puis connaître également la quantité de carburant à utiliser, pour en optimiser la consommation. A noter : le boîtier électronique gère aussi l’électro-vanne, pour optimiser la consommation d’eau.

Pourtant, il y une autre nouveauté sur ce matériel ! Au niveau de la cartographie, il s’agit de la « technologie Stihl Injection » : on optimise encore plus le point d’allumage, pour optimiser ensuite la quantité de carburant et donc les performances de la machine.

Mais est-ce que ce type de technologie peut rendre le moteur moins fiable ?

En réalité non, car il n’y a plus de carburateur. Par conséquent, toutes les pannes liées au carburateur disparaissent : problèmes de membranes, problèmes de gicleurs, encrassement par la poussière, etc. Donc le matériel devient très fiable dans le temps. Ensuite, en terme de réparation, ce système se diagnostique très rapidement car Stihl a développé, en parallèle un outil informatique spécifique, qui permet, en connectant la découpeuse TS 500i à un ordinateur, d’analyser les circuits électriques et électroniques du matériel !

Par conséquent, en moins de 5 minutes, ces problèmes sont écartés, ce qui permet aux revendeurs de se concentrer sur les problèmes d’ordre mécanique et la réparation à effectuer, le cas échéant. Il s’agit là d’un outil de diagnostic très évolué, en particulier sur ce type de moteur, et sans lequel de toute façon l’intervention n’est pas possible.

Le système MDG 1, qui est le système de diagnostic, peut également s’utiliser sur les tronçonneuses équipées du MTronic ainsi que sur toutes les autres machines nécessitant un diagnostic d’allumage, dans le cadre du réglage du régime moteur. Il s’agit donc là d’une aide remarquablement efficace apportée aux techniciens réparateurs lors de leurs interventions sur les matériels. Dès lors, un diagnostic rapide peut permettre une intervention et une réparation rapides : ainsi la durée d’immobilisation du matériel peut être réduite au maximum.

Sur un plan pratique, il y un logiciel que le réparateur rentre dans son ordinateur. On sélectionne ensuite la référence du matériel sur lequel on souhaite intervenir. Il n’y a plus qu’à brancher le matériel à l’ordinateur. Le diagnostic peut alors démarrer...En outre, ce logiciel permet de conserver en mémoire tout l’historique du matériel : l’entretien, les révisions et les réparations !

Avec ce logiciel, le matériel peut être contrôlé et analysé point par point, en temps réel, dès sa prise en charge par le réparateur. Une procédure complète est alors engagée par le logiciel et le réparateur n’a plus qu’à se laisser guider lors de l’examen de sa check-list !

L’autre intérêt, c’est que le réparateur n’a plus besoin de démarrer le matériel pour le contrôler. Il lui suffit de connecter la machine à son ordinateur; du coup, cela réduit considérablement les nuisances sonores ou olfactives dans l’atelier de réparation !

C’est donc là que se situe la grande révolution opérée par Stihl au cours des dernières années : ce motoriste « historique » dans le secteur du jardin et des espaces verts et du BTP, bien connu en tant que fabriquant de hardware (spécialiste du moteur 2 temps) est devenu également un fabriquant de software ! Cet apport, en terme de valeur ajoutée est considérable, non seulement pour le groupe Stihl, bien sûr, mais aussi pour ses distributeurs et ses utilisateurs !

En résumé, avec le système Stihl Injection la notion de service va très loin car l’offre est claire et efficace, en particulier pour les moteurs 2 temps à balayage stratifié : plus de performances moteur, plus d’économie, plus de confort, une maintenance rapide et des coûts d’exploitation réduits !

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Pour en savoir plus : Andreas Stihl France