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UPJ : Découvrez « Avenir Jardin », le premier rapport qui mesure l’impact de la suppression des produits phytosanitaires visés par l’article 2 de la loi Labbé d’ici à 2022

LOGO-UPJCela fait des mois que - dans le contexte du projet de loi sur la Transition énergétique - l’UPJ se soucie de faire entendre les voix des professionnels du secteur ; non pas pour freiner les évolutions, qui doivent être faites mais bel et bien pour que l’ensemble des parties en présence s’expriment et que les citoyens puissent avoir une vision objective des enjeux et conséquences à long terme. L’UPJ (Union des entreprises pour la Protection des Jardins et des Espaces Publics), en collaboration avec l’association Promojardin, a réalisé un rapport intitulé « Avenir Jardin » -présenté jeudi 25 juin 2015- afin de répondre aux récentes sorties médiatiques de Ségolène Royal et de nuancer le débat actuel autour de l’interdiction d’utilisation des produits phytosanitaires.

En effet, au cours de son passage remarqué à Jardiland le 16 juin 2015, la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l‘Energie, a annoncé « vouloir interdire la vente libre du Roundup, du glyphosate et des pesticides à partir du 1er janvier 2016, via un amendement à la loi de transition énergétique ».

« Dépassionner le discours portant sur les produits de protection des jardins d’amateur et proposer une approche qui va au-delà du dogme opposant la chimie au naturel », tel est l’objectif du rapport Avenir Jardin, présenté ce matin en conférence de presse par l’UPJ, explique Guillaume Roth, Président de l’UPJ.

Pour ce rapport, les acteurs du secteur jardin ont mesuré l’impact de la suppression des produits phytosanitaires visés par l’article 2 de la loi Labbé d’ici à 2022. Le résultat n’apaise pas leurs inquiétudes, notamment autour de la problématique de lutte contre les bio-agresseurs et les espèces végétales et animales réglementées.

Stop au clivage produit naturel versus produit de synthèse

Actuellement, il est certain que la protection de l’environnement ne se fera pas par le tout naturel, aussi la recherche propose des produits efficaces les moins impactants possibles. Il est important de souligner que, dans un contexte d’émergence constante de nouveaux ravageurs il faut en moyenne 10 ans pour développer un nouveau produit. Pour l’UPJ « il est donc impensable que Madame la Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l‘Energie recommande de se passer complétement de l’utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national dans les jardins et les espaces publics. »

En effet, depuis 2000, sur les 18 nouveaux ravageurs (bactérie, insecte, champignon, etc.) recensés dans les zones non agricoles, 10 n’ont aucune mesure de gestion réglementaire et 4 nécessitent une lutte obligatoire1.

Comme le souligne Guillaume Roth : «La chimie de synthèse n’est pas l’ennemi du naturel, elle le renforce et pallie ses limites. L’idéal reste l’alliance entre méthodes traditionnelles et alternatives, puisque les produits phytosanitaires sont aujourd’hui les seuls remparts contre des maladies du buis et les interdire reviendrait donc à laisser ces maux se propager ».

De plus, de nombreux produits de synthèse ont été créés pour améliorer les naturels existant afin de réduire leurs impacts sur l’environnement. Aussi, l’origine d’un produit (naturelle ou de synthèse) ne préfigure pas de son classement et donc de son impact sur l’environnement et la santé.

2022 : une date choisie arbitrairement

2022 n’est pas une date scientifiquement pertinente et il est légitime de se demander en quoi elle est appropriée et répondrait donc aux échéances des problématiques actuelles. De plus, l’interdiction prévue par le plan Ecophyto 2 laisse entendre que les professionnels de l’entretien des espaces publics sont des « pro-phyto » et ne prend pas en compte le processus d’amélioration déjà engagé depuis 1990, date à laquelle les fabricants de produits jardin ont mis en place de nombreuses mesures comme :

● baisser la concentration de substance active des produits
● proposer des produits prêts à l’emploi
● sécuriser les emballages
● réduire la taille des emballages afin qu’ils soient adaptés à la superficie des jardins.

Comme le rappelle Jacques My, Directeur Général de l’UPJ : « Les produits de jardin pour les amateurs sont déjà évalués et homologués (impacts sur l’environnement et la santé) par les autorités compétentes avant leur mise sur le marché et aucun produit mettant en danger la santé n’est donc mis en vente ».

Comme tout processus, celui-ci demande du temps pour que la transition soit totale et touche toutes les parties concernées (modification des pratiques, nouvelles compétences à développer, réorganisation du travail, etc.).

Propositions concrètes de l’UPJ pour aboutir à une sécurisation accrue du jardinage :

● Vente des produits de jardin dans un espace réservé, seuls les produits ne disposant pas de pictogramme de danger seraient mis en libre-service
● Développement et mise sur le marché de plus en plus de produits ne présentant pas de risque pour la santé et l’environnement
● Pédagogie auprès des jardiniers amateurs afin qu’ils sachent qu’il existe des produits moins dangereux en libre-service et se détournent ainsi naturellement des produits classés.

Calendrier du Projet De Loi :

En mai 2014, la loi 201-110 dite « Loi Labbé » prévoyait l'interdiction de l’usage des produits phytopharmaceutiques dans les jardins publics à horizon 2020. Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, est intervenue sur deux textes, celui de la biodiversité et celui sur la transition énergétique, afin d’avancer au 31 décembre 2016 cette interdiction visant à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national. En séance du vendredi 13 février, les sénateurs ont adopté l'article 18 bis de ce projet de loi, dont l'amendement 814, qui complète la loi du 6 février 2014 par une interdiction pour les personnes publiques d'utiliser des produits phytosanitaires pour l'entretien des voiries. Entre le 9 et le 17 juillet 2015, une nouvelle lecture en séance publique aura lieu.

A propos de l’UPJ :

L’UPJ, Union des entreprises pour la Protection des Jardins et des espaces publics, est l’organisation professionnelle de référence en matière de jardins et d’espaces publics. Créée en 1944, l’UPJ regroupe aujourd’hui 32 sociétés couvrant les domaines des produits de protection des plantes, des amendements organiques, des supports de culture (terreaux), des engrais, et des biocides. La mission première de l’UPJ est de sensibiliser les jardiniers professionnels et amateurs à un jardinage responsable. Un jardinage responsable passe par l’utilisation de produits d’entretien et de soins de jardin adaptés, à la bonne dose, au bon moment, et dans le respect de la santé des jardiniers et de l’environnement. L’UPJ prône la coexistence intelligente entre les produits de synthèse, les produits naturels et les techniques complémentaires dans la gestion des espaces verts ou dans les pratiques de jardinage. Cette fédération professionnelle est, de longue date, un partenaire engagé auprès des pouvoirs publics et de l’ensemble des parties prenantes.

1 Chiffres issus du Rapport Avenir jardin, tableau « Liste non-exhaustive des ravageurs émergents depuis 2000 », page 20

Source : UPJ - Union des entreprises pour la Protection des Jardins et des espaces publics

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Dernière modification le samedi, 06 janvier 2018 19:13

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