Réélu à la Présidence de QualiPaysage fin décembre 2016, Marc Loiseleur souhaite favoriser, au cours de son second mandat, le rapprochement des entreprises du paysage avec leur marché. Ainsi, la somme de critères qualitatifs, l’innovation et la prise en compte de l’attente des usagers viendront renforcer les qualifications délivrées sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture. Il faut savoir que le certificat de qualification QualiPaysage est délivré à près de 800 entreprises du paysage. Or depuis 40 ans, ce certificat s’est imposé non seulement comme la reconnaissance du professionnalisme des entreprises, mais aussi comme un outil d’aide à la décision pour sélectionner les entreprises en compétition pour un projet d’aménagement du paysage. Désormais, QualiPaysage intégrera dans ses perspectives trois grands axes stratégiques…

Diplômé de Droit et de Gestion (IHEDREA) en 1980, Marc Loiseleur débute sa carrière à la Direction de l’Union des coopératives agricoles, puis dirige pendant 2 ans un centre de formation à la gestion en Côte d’Ivoire. En 1987, il devient Président du Groupe LOISELEUR en Ile de France (200 salariés, 20 millions d’euros de chiffre d’affaires), entreprise familiale présente sur 3 pôles d’activités : le paysage, l’aménagement des terrains de sport et le recyclage des déchets verts.

Homme de convictions et d’engagement, Marc Loiseleur rejoint le Bureau National du Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprises (CJD) dont il prend la vice-présidence de 1995 à 1997. En parallèle, il adhère à l’Unep, l’Union nationale des entreprises du paysage, et devient vice-président de 2008 à 2013. Son mandat prenant fin, c’est donc naturellement que le parcours de Marc Loiseleur se poursuit au service de la profession via QualiPaysage, qui représente les entreprises qualifiées du paysage, dont il prend la Présidence en 2013. Trois ans plus tard, en décembre 2016, Marc Loiseleur obtient à nouveau la confiance du Conseil d’Administration à l’unanimité.

Tout au long de ce deuxième mandat, Marc Loiseleur souhaite rapprocher les entrepreneurs du paysage de leur marché en s’appuyant sur l’organisation paritaire de QualiPaysage. « Notre Conseil d’Administration est composé à la fois de donneurs d’ordres publics, donneurs d’ordres privés et entreprises du paysage. Ce paritarisme est précieux et nous permet de savoir avec précision ce qu’attendent les prospects et les clients lorsqu’ils commandent un projet paysager », déclare Marc Loiseleur.

En effet, la demande des donneurs d’ordre évolue et incite QualiPaysage à faire évoluer ses qualifications. Désormais, QualiPaysage intégrera dans ses perspectives trois grands axes stratégiques :

1- La nécessité de proposer une offre globale aux donneurs d’ordre

Hier segmentés (conception/aménagement/entretien), les appels d’offres répondent aujourd’hui à une logique d’ensemble. Aussi, les donneurs d’ordre favorisent désormais un interlocuteur unique pour conduire un projet paysager. QualiPaysage s’oriente donc vers l’évaluation de la capacité de ses adhérents à agréger leurs compétences pour co-construire un projet et répondre ensemble à un appel d’offres.

2- L’extension des qualifications vers de nouveaux critères qualitatifs

Jusqu’ici, QualiPaysage mesurait la capacité à faire, à travers les prestations des adhérents. Dorénavant, QualiPaysage compte observer l’entreprise dans son ensemble. Sécurité au travail des hommes, capacité d’innovation technique et organisationnelle, qualité du travail administratif, respect des règles professionnelles font notamment partie des nouveaux critères sur lesquels se pencheront les administrateurs de QualiPaysage pour délivrer les qualifications.

3- La prise en compte de l’usager et non plus seulement des maîtres d’ouvrage

Les donneurs d’ordre souhaitent désormais s’assurer de la bonne perception par l’usager du projet paysager ou sportif qui lui est destiné. QualiPaysage compte dès lors valoriser les adhérents qui engagent une réflexion autour de cet enjeu. QualiPaysage souhaite chez ses adhérents l’élaboration de plans de gestion pour l’analyse dans le temps de la bonne évolution des ouvrages réalisés. Les entreprises pourront ainsi anticiper ce que sera l’aménagement paysager ou sportif qu’elles livreront à 5 ans, 10 ans, ou 20 ans.

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Source : QualiPaysage