Dominique Douard, Président de Val’hor, a présenté au Salon du Végétal à Angers un bilan de la certification horticole un an après son lancement. Avec 34 entreprises horticoles certifiées, plus de 60 en cours de formation à la certification et 168 diagnostics téléchargés, «Plante Bleue» suscite un intérêt croissant auprès des producteurs et des distributeurs.
Le Ministère de l’Agriculture a reconnu le mois dernier l’équivalence du dispositif de certification horticole «Plante Bleue» au niveau 2 de la certification environnementale des exploitations agricoles inscrite dans le cadre du Grenelle. C‘est capital car cela permet d’inscrire «Plante Bleue» dans un dispositif national reconnu par les Pouvoirs publics.
C’est un succès pour l’ensemble de l’interprofession horticole française déjà engagée, bien avant le Grenelle de l’Environnement, dans l’amélioration de son modèle de production pour rejoindre les attentes des consommateurs en matière de développement durable. Les efforts de l’interprofession se sont concrétisés début 2011, par le lancement de «Plante Bleue», le dispositif de certification environnementale et sociale spécifique pour l’horticulture.
Un an après, le 15 février 2012, la Commission Nationale de la Certification Environnementale du Ministère de l’Agriculture vient de conclure à la reconnaissance de la certification horticole «Plante Bleue», au titre du niveau 2 de la certification environnementale (arrêté du 16 février 2012).
Des débuts prometteurs pour «Plante Bleue»
Le bilan chiffré présenté par Val’hor au Salon du Végétal illustre le bon démarrage de la certification horticole «Plante Bleue».
Un an après son lancement, 34 entreprises de production sont certifiées «Plante Bleue» -niveau 2, dont 19 entreprises individuelles et 1 coopérative regroupant 15 exploitations. Les surfaces certifiées représentent 510 ha, dont 380 ha de surfaces pleine terre extérieures.
A noter que 61 entreprises sont à ce jour engagées dans la formation à la certification. Dans le même temps, 168 autodiagnostics ont été téléchargés sur le site de Val’hor.
La filière horticole mobilisée
Les producteurs témoignent ainsi de l’intérêt qu’ils portent à l’obtention de la certification «Plante Bleue» pour leurs exploitations. Le sérieux de cette certification - délivrée après des audits conduits par un organisme indépendant - est une marque de reconnaissance de leurs bonnes pratiques environnementales et sociales.
Les distributeurs sont également sensibles à cette démarche et encouragent d’autres producteurs à entrer dans le processus : l’effet de nombre leur permettra de proposer davantage de produits écoresponsables et d’être ainsi en phase avec les attentes des consommateurs.
Pour Dominique Douard, Président de Val’hor : «Nous devrions dépasser la centaine d’entreprises certifiées avant la fi n 2012. Le succès de «Plante Bleue» est dû au travail interprofessionnel conduit dans le dialogue de l’aval avec l’amont, des jardineries avec les producteurs. Tous partagent la même fierté : Val’hor leur a donné l’occasion de concevoir des outils d’intérêt collectif pour le plus grand bien du marché. Là se trouve toute la légitimité du travail interprofessionnel.»
La prochaine étape, le 3ème niveau de certification horticole, est déjà amorcée : l’interprofession a commencé à travailler sur l’application des critères de la Haute Valeur Environnementale.
A propos de Val’hor
Depuis 1998, Val’hor est reconnue par les pouvoirs publics comme l’interprofession nationale de la filière horticole. Elle réunit 50 000 entreprises, réalisant plus de 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires et représentant 150 000 emplois. Elle rassemble les organisations professionnelles des secteurs de la production, de la distribution et du commerce horticole, ainsi que du paysage et du jardin.
Val’hor s’est donné pour mission de répondre aux enjeux de l’horticulture ornementale française à travers 3 objectifs principaux :
- Développer les marchés en renouvelant l’image du végétal auprès des différents publics;
- Pérenniser les entreprises en assurant la promotion des métiers de l’horticulture;
- Anticiper les besoins en investissant dans la recherche-développement.
Source : Val’hor