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PLANTE BLEUE : La certification horticole Spécial

LOGO-PLANTE-BLEUELancée à l’initiative de la Commission de la distribution horticole de Val’hor (la Codhor), la certification est ouverte à toutes les entreprises quels que soient leur taille, leur type de production et leur clientèle. La démarche a été conçue pour répondre à la demande croissante des consommateurs en produits éco responsables et à une sensibilité accrue des donneurs d’ordres à la qualité environnementale des produits.

La certification, un atout majeur pour l’avenir de la filière horticole

Val’hor a mis en place une certification interprofessionnelle pour toutes les entreprises du secteur de la production horticole. Adaptée aux particularités de la filière, cette certification s’inscrit pleinement dans les objectifs du Grenelle de l’Environnement. Elle répond à la demande des consommateurs, de plus en plus soucieux d’acheter des produits éco responsables.

Un investissement pour l’avenir

L’évolution des marchés, les nouvelles attentes des consommateurs et les exigences imposées par les pouvoirs publics rendaient nécessaire l’engagement de l’ensemble de la filière horticole dans une démarche environnementale.

PhilippeMoinet_Prsident_de_ValhorPour Philippe Moinet, Président de l’interprofession Val’hor : « Loin d’être un gadget cédant à l’air du temps, la certification environnementale est un véritable investissement à forte rentabilité pour l’avenir de la filière horticole et de chacune de ses entreprises. Celles et ceux qui ne s’investissent pas dans cette démarche prennent le risque de se couper des marchés et de mettre leur avenir en danger. A l’inverse, celles et ceux qui s’y engagent vont être mieux armés pour l’avenir. »

Une entreprise certifiée pourra y trouver au moins trois bénéfices : « Premièrement, la certification est un signe de fiabilité et de garantie permettant la mise en confiance du client et donc une hausse des ventes. En second lieu, la certification est un gage de visibilité, un élément différenciant essentiel dans le contexte hyperconcurrentiel qui est le nôtre. Enfin, la démarche proposée par la certification horticole va permettre d’instaurer un climat de confiance, dans l’entreprise, entre les employés. Largement environnementale, la certification horticole inclut en effet un volet social tenant compte du caractère fortement employeur de main-d’oeuvre de nos entreprises. »

Répondre aux attentes des consommateurs en matière d’environnement

Les préoccupations en matière d’environnement sont devenues prépondérantes pour tous les acteurs de l’économie, du producteur au consommateur. Malgré le contexte économique morose, trois Français sur quatre considèrent toujours le développement durable comme une nécessité. Ils sont cependant devenus plus méfiants vis-à-vis de la profusion de discours sur ce thème et sont demandeurs d’informations concrètes et plus lisibles, notamment sur les conditions de fabrication des produits. (Cf. les extraits de l’enquête Ethicity).

Les Français et la consommation responsable

Les Français continuent d’exprimer leur volonté de changement en faveur du développement durable :

60 % des individus interrogés ont déclaré avoir changé leur comportement en faveur du développement durable en 2009.
47 % ont déclaré avoir opté pour une consommation plus éthique en remplaçant certains produits par des produits plus durables ou en privilégiant ces derniers.

On observe cependant une méfiance vis-à-vis de la profusion de discours :
Pour 53 % des individus interrogés « il y a trop de messages publicitaires sur la consommation durable ».

Pour autant, les consommateurs ont besoin d’informations, d’arguments concrets et de « preuves » :
• 75 % des interrogés pensent que les entreprises ne donnent pas assez d’informations sur les conditions de fabrication de leurs produits.
Pour 81%, les conditions de fabrication sont toujours convaincantes dans une publicité.
74 % souhaitent une information sur l’impact environnemental des produits achetés.

[Extraits de l’enquête Ethicity – TNS Media Intelligence – Avril 2010]

Tous les acteurs sont concernés !

La démarche de certification horticole est en marche. Mais les producteurs ne sont pas les seules parties prenantes. Tous les acteurs de la filière sont concernés : distributeurs, grossistes, commerçants, fleuristes, jardineries, entrepreneurs du paysage, consommateurs… Chacun pourra s’appuyer sur la qualité de production certifiée, rendue visible par la marque « Plante Bleue » pour pouvoir argumenter auprès des clients particuliers et des acheteurs de collectivités.

Témoignages d’acheteurs « grands comptes » des collectivités locales

« Constater une démarche d’amélioration continue… ». Thierry Martin, responsable de l’unité des achats horticoles et de la protection végétale, direction des parcs, jardins et paysages du Conseil général des Hauts-de-Seine. « Dans nos marchés publics, nous avons, en plus des critères techniques d’appréciation des propositions des candidats, des données liées à l’environnement, notamment dans les domaines de la protection des végétaux, du désherbage et de la fertilisation… Pour nous, la certification est intéressante à condition que l’on puisse constater une démarche d’amélioration continue, avec des actions concrètes mises en oeuvre par les entreprises pour diminuer l’impact des productions sur l’environnement. »

« On ne peut plus se permettre aujourd’hui d’acheter sans être attentif à la provenance et à la traçabilité des produits ». Fanny Maujean, directrice des Parcs, Jardins et Paysages de la ville et de l’agglomération d’Angers. « L’existence d’un label de certification apporte une crédibilité à un produit et à une démarche en matière de développement durable. Jusqu’à présent, nous connaissons surtout les certifications de type bois éco certifié, que nous prenons en compte dans nos achats de mobilier pour l’espace public. La notion de certification des produits horticoles nous est moins connue, elle ne fait pas encore partie des critères de pondération dans les marchés publics, même si nous sommes de plus en plus à l’affut de la traçabilité des produits. Cette marque collective de certification horticole me paraît une bonne chose, à condition bien entendu que nous sachions concrètement à quelles méthodes de production il correspond. Car on ne peut plus se permettre aujourd’hui d’acheter sans être attentif à la provenance et à la traçabilité des produits. »

Source : Val’hor

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Dernière modification le samedi, 06 janvier 2018 18:59
La Rédaction

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