Les 11 et 12 mai 2016 se sont déroulées les 9èmes « Journées Biodiversité Végétale » au Lycée agricole Le Valentin à Bourg-Lès-Valence, dans la Drôme. Car depuis plusieurs années, le Gnis organise des journées d’échanges spécialement consacrées à la biodiversité cultivée et ce, afin de mieux faire connaitre cette dernière. Cet évènement consiste, entre autres, à faire témoigner des professionnels de la filière semences dans le but d’expliquer non seulement aux scolaires mais aussi au grand public, ainsi qu’aux élus, l’investissement de la filière dans la conservation et l’enrichissement de la biodiversité cultivée. La création variétale et la biodiversité végétale furent donc les maîtres-mots de ces deux journées exceptionnelles…

Le mercredi 11 mai 2016, la journée a été entièrement dédiée aux enseignants et scolaires de l’enseignement général et agricole avec plus de 200 participants présents. Ils ont ainsi pu découvrir sur le terrain l’apport de la création variétale à la biodiversité végétale. Au travers d’un parcours pédagogique de six ateliers, ils ont pu voir de près et toucher plantes fourragères ou encore potagères.

Une table-ronde portant sur : « Comment parler biodiversité végétale avec les élèves ? » a également été organisée, permettant ainsi aux étudiants de débattre sur le sujet avec Richard BRAND, Coordinateur études des variétés au GEVES de Cavaillon, et Denis LOR, Directeur de la sélection potagère pour HM Clause.

Le jeudi 12 mai 2016, la journée a porté sur les liens entre la création variétale et la biodiversité végétale. Elus et grand public se sont sensibilisés à l’amélioration des plantes fourragères, à la domestication du maïs ou encore à la biodiversité au service des pollinisateurs, et ce, grâce à un parcours jalonné de cinq ateliers.

Richard BRAND, Coordinateur études des variétés au GEVES de Cavaillon, Cyriaque CROSNIER MANGEAT Directeur d’Agrosemens et Denis LOR, Directeur de la sélection potagère pour HM Clause ont débattu cette fois-ci sur : « Le regain d’intérêt pour les variétés anciennes. Effet de mode ou demande durable, comment y répondre ? ».

Source : Gnis