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MAMA EDITIONS : Découvrez en exclusivité des extraits du Chapitre 10, Jardinage urbain en intérieur et en extérieur, de la 2ème édition enrichie de L’Hydroponie pour tous-Tout sur l’horticulture à la maison, de William Texier

thumb_WILLIAM-TEXIER-HYDROPONIE« Nous vous avons présenté, le mois dernier, sur SecteurVert.com, la 2e édition enrichie de L’Hydroponie pour tous-Tout sur l’horticulture à la maison, de William Texier et ce, afin de cultiver des plantes saines et de récolter fruits et légumes 365 jours par an. A présent, nous vous invitons à découvrir, en avant-première, ces extraits du Chapitre 10, Jardinage urbain en intérieur et en extérieur : « L’être humain est une curieuse espèce. Nous détruisons notre milieu naturel, construisons des villes en recouvrant de béton tout ce qui est vert, puis nous trouvons qu’il manque quelque chose. Coupés de la nature, nous éprouvons le besoin de réintroduire la végétation dans notre environnement urbain. Cultiver des plantes en ville, aussi bien pour l’alimentation que pour l’ornementation, améliore de bien des façons la qualité de vie. Elles apportent une touche de verdure dans un monde constitué de béton, de pierre et d’asphalte. Garnir de plantes balcons, terrasses, toits et façades accroît grandement la biodiversité en attirant insectes, oiseaux, vers et champignons - la liste est longue.

« En créant des zones de végétation en dehors des parcs, nous introduisons des « couloirs » verts, et, si la ville comporte un nombre significatif de surfaces plantées, son climat et la qualité de l’air qu’on y respire s’en voient améliorés. Il n’y a pas si longtemps encore, la culture des légumes était assurée par de petites fermes de proximité. De nos jours, les grandes exploitations dominent le marché et visent avant tout la productivité sans guère se soucier de la qualité ou de la valeur nutritionnelle des fruits et légumes cultivés.

Pour atteindre ces objectifs d’exploitation, des tonnes de produits chimiques toxiques et indésirables sont rejetées chaque année dans notre environnement. Dans ce contexte, cultiver sa propre nourriture est un plaisir et une source de fierté autant qu’un moyen d’améliorer son alimentation. Il s’agit presque d’un acte militant. Et c’est désormais possible en ville, en grande partie grâce aux technologies hydroponiques. Le jardinage urbain est en vogue, et il est en pleine expansion, depuis le jardin partagé jusqu’au mur végétal le plus design.

Les technologies hydroponiques ont longtemps été l’apanage des cultivateurs professionnels. Désormais accessibles au grand public, elles jouent un rôle prépondérant dans l’introduction des végétaux en milieu urbain. Les serres permettent de tirer parti de l’espace vertical pour cultiver de grandes plantes. Avec les mêmes techniques, on peut produire sur une petite terrasse de la nourriture en quantités importantes. Ce chapitre se contente d’effleurer les principes fondamentaux de la culture en façade ou sur un toit. Ces sujets méritent qu’on y consacre un ouvrage à part entière. J’espère simplement que ces quelques paragraphes vous donneront envie d’en apprendre davantage. Pour d’autres lectures sur ce thème, reportez-vous à la bibliographie.

La cuisine, le salon, Mon salon est très lumineux et, bien entendu, j’y ai disposé des pots hydroponiques. Ils me permettent de cultiver des plantes exotiques telles que la liane d’argent ou la vanille. J’obtiens même de cette dernière une récolte par an. C’est l’une des nombreuses plantes tropicales que vous pouvez acclimater à votre intérieur grâce à l’hydroponie. Il est possible de les cultiver de façon traditionnelle, mais ces végétaux développent un stress dans un environnement et un climat qui leur sont totalement étrangers.

L’hydroponie leur permet de survivre, de s’adapter et même de prospérer. Le niveau d’humidité idéal n’est pas le même pour les plantes que pour nous. Nos intérieurs sont souvent trop secs pour elles. L’hydroponie contribue également à atténuer cet inconfort. Si l’appui de fenêtre de votre cuisine est bien ensoleillé, l’installation d’un pot hydroponique pour y cultiver des herbes aromatiques constituera un véritable plus pour vos régals culinaires et vos tisanes. Vous pouvez cultiver les quatre ou cinq variétés d’herbes que vous préférez dans un même pot et, ainsi, les avoir toujours à portée de main.

Vous pourrez les remplacer à mesure de leur utilisation. Si votre objectif n’est pas le rendement maximal, leur entretien est rapide et simplissime. La plupart des herbes s’adaptent bien à toutes sortes de conditions. L’hydroponie présente toutefois un inconvénient : le bruit. Quel que soit le système que vous utiliserez, il sera bruyant. Si les pompes sont presque silencieuses, il n’en va pas de même pour la circulation de l’eau. Certaines personnes s’en accommodent, et trouvent même ce bruit apaisant, mais tout le monde ne partage pas ce point de vue. Bien sûr, rien ne vous empêche d’éteindre vos pompes la nuit. Le côté esthétique pose aussi question. En effet, il n’est pas simple de trouver des systèmes hydroponiques à la fois performants et décoratifs. Toutefois, en dépit de ces inconvénients - et si c’est votre souhait -, l’hydroponie peut vous aider à transformer votre salon en jungle luxuriante.

La terrasse, le balcon en extérieur, la terrasse ou le balcon constituent l’espace de culture le plus évident où installer un système hydroponique. De nombreux systèmes y sont adaptés. Vous pouvez choisir d’installer votre système au pied du garde-corps, de l’accrocher à la main courante ou de faire pousser vos plantes sur la terrasse proprement dite. On peut cultiver de très grandes plantes, voire des arbres, dans des pots individuels. Si la surface de votre terrasse le permet, vous pouvez y envisager la culture d’un ou plusieurs spécimens de taille impressionnante. Sur les côtés du balcon ou de la terrasse, les systèmes à tubes sont les plus adéquats. On peut les fixer au garde-corps ou sur un support indépendant, et disposer le réservoir dans un angle pour qu’il prenne moins de place.

Sur votre terrasse ou votre balcon, vous pouvez produire des fruits et des légumes frais à l’aide de n’importe quel système carré ou rectangulaire décrit dans cet ouvrage. Comme je l’ai déjà évoqué, pour cultiver des plantes hautes, par exemple des tomates, il vous faudra fabriquer un support solide autour de votre système hydroponique. Une autre solution consiste à laisser vos plantes pousser au ras du sol, ce qui aura l’avantage de vous épargner bien des peines. Je ne jurerais de rien pour les tomates, mais vous pouvez sans problème cultiver des concombres et des melons au sol, comme on les fait pousser en plein champ.

En extérieur, les systèmes à pots sont idéaux pour les grandes plantes, même s’il s’agit de vivaces, à condition que celles-ci résistent à l’hiver. Avec un seul pot de petite dimension, vous pouvez faire pousser un véritable toit végétal qui couvrira la majeure partie de votre terrasse, et vous garantira ainsi à l’été une ombre bien plus fraîche et bien plus agréable que n’importe quel parasol. Il existe une grande variété de plantes grimpantes qui s’adaptent très bien à l’hydroponie et poussent extrêmement vite dans ce type de pot.

Pour ma part, j’ai un faible pour les différentes espèces de passiflore, de vigne et de chèvrefeuille, mais bien d’autres variétés sont disponibles en fonction du climat et des goûts de chacun. Si vous utilisez plusieurs pots, il est judicieux de les raccorder entre eux et de connecter l’ensemble à un réservoir central, afin de créer un flux de circulation de la solution nutritive qui permettra d’homogénéiser celle-ci. Ainsi, vous pourrez contrôler tous vos pots à partir du seul réservoir central. Cultiver différentes variétés de plantes à l’aide d’une seule et même solution nutritive n’est pas une pratique courante dans l’industrie hydroponique. L’objectif étant le poids maximal, les industriels de l’hydroponie cherchent à optimiser la nutrition pour chaque espèce.

Cependant, en matière de nutrition, les plantes sont très adaptables, et il n’est pas difficile de créer une solution nutritive qui convienne à un grand nombre d’espèces différentes. Certes, il existe une poignée de plantes incompatibles les unes avec les autres, mais, la plupart du temps, ces incompatibilités sont évidentes : par exemple, on ne plante pas des tomates et des laitues ensemble.

Tout système hydroponique doit être nettoyé entre chaque récolte, et cette opération peut demander un peu de place. Laissez-vous assez d’espace pour pouvoir entretenir facilement votre installation. Murs végétalisés La maison couverte de végétation n’est pas une idée nouvelle. On en a des dizaines d’exemples, depuis le simple manoir aux façades envahies de vigne vierge jusqu’aux décors plus recherchés où treillis et taille façonnent les plantes grimpantes ou les arbres fruitiers selon des formes choisies. Dans notre monde moderne, l’hydroponie et les technologies d’irrigation permettent de cultiver une plus large gamme d’espèces et de créer des motifs autrement plus complexes qu’autrefois.

Tous les murs végétalisés conçus à l’heure actuelle emploient l’hydroponie, car il est impossible de bâtir un mur de terre vertical. Les fuites sont à proscrire : il est important de garder cette idée en tête lorsqu’on choisit un mur pour espace de culture. Il convient également de recycler l’excédent de solution nutritive plutôt que de le rejeter avec les eaux usées. Cela implique l’installation d’une gouttière et d’un réservoir pour récupérer la solution au pied du système.

Afin de concilier performance et esthétisme, la meilleure façon de procéder est d’intégrer ce réservoir à l’ensemble. Vous pouvez créer et planter un lit de culture au-dessus du réservoir. Ainsi, la solution pénétrera dans le lit de culture avant de couler dans le réservoir, débarrassée de ses débris biologiques par l’action filtrante du substrat. Ce dispositif peut être adapté à diverses échelles, depuis le petit joyau végétal cultivé en intérieur jusqu’à la façade monumentale d’un bâtiment tout entier. On peut avoir recours à de nombreuses techniques pour végétaliser un mur, mais c’est là un autre sujet qui mérite un ouvrage à part entière. Je me contenterai donc de passer en revue les plus courantes d’entre elles.

Mieux vaut cela que cultiver toute votre surface sans savoir ce que vous allez faire de votre récolte. Lorsque vous vous serez assuré des débouchés, il sera temps d’acquérir le reste de votre équipement hydroponique, ajusté aux récoltes que vous prévoyez d’obtenir. Ayez recours à une serre pour prolonger la période de culture de certaines espèces. En hiver, optez pour des plantes résistantes au froid afin de ne pas utiliser trop de chauffage.

De même, évitez les plantes natives d’autres climats que le vôtre ; par exemple, si vous vivez en plaine, ne cultivez pas une plante de montagne, ou qui pousse près de la mer et est habituée à une atmosphère salée et humide. Je ne dis pas que leur culture est vouée à l’échec, mais il vaut toujours mieux commencer par réaliser une expérience à échelle réduite. Les résultats sont souvent décevants, mais il arrive tout de même qu’une plante s’acclimate en dehors de son biotope spécifique et devienne une bonne source de revenus. Il est risqué de réduire son choix à une seule variété : autant que possible, essayez de cultiver plusieurs plantes différentes, afin de vous préserver des aléas du marché et d’une éventuelle mauvaise récolte.

Une bonne option consiste à combiner plantes à cycles de culture courts, comme les variétés de salade les plus prisées ou les herbes aromatiques, à des plantes à cycles de culture plus longs, comme les poivrons ou les diverses variétés de tomates, que vous pouvez récolter sur plusieurs mois. Les premières vous assurent un revenu rapide ; les secondes, un apport d’argent régulier pendant une grande partie de l’année. N’oubliez pas de garder un petit coin dans votre espace de culture pour un système où tester de nouvelles idées.

Vous pouvez aller encore plus loin et transformer votre récolte en produits plus élaborés. Simple exemple : plutôt que de vendre votre basilic, proposez du pesto. Votre récolte n’en sera que plus rentable. Le coût élevé que représente la mise en place d’une opération de ce genre constituera un obstacle dès le début. Les systèmes hydroponiques, du moins les plus performants, ne sont pas donnés, et il peut valoir la peine d’acheter en plus une serre robuste et un bon système de climatisation.

Mais, avant même de supplier votre banquier de vous prêter la somme dont vous avez besoin, il vous faudra obtenir tous les permis administratifs requis. Cette seule étape suffit à décourager bien des entrepreneurs. Cela dit, à condition que vous obteniez permis, financement et clientèle, le reste est un jeu d’enfant. Votre équipement sera rapidement amorti - à vrai dire, bien plus vite que dans n’importe quel autre type de ferme. Vous n’avez pas à acheter tous les gros engins imposés par l’agriculture traditionnelle. L’une des caractéristiques des fermes traditionnelles modernes, c’est que l’investissement en matériel et en foncier est démesuré par rapport au revenu que l’agriculteur peut espérer tirer de son activité.

En comparaison, quel que soit le système hydroponique que vous utilisez, votre investissement sera de l’ordre de 4 à 4,5 € par emplacement cultivable. Bien entendu, le reste de l’équipement - serre, climatiseur, dépenses après récoltes, emballage - vient gonfler ces chiffres de façon considérable. Le coût final dépend de votre situation géographique et de votre fantaisie. En moyenne, l’investissement s’élève à 10 à 12 € par emplacement cultivable. La plupart des gens réfléchissent en mètres carrés ; pour ma part, je trouve que réfléchir en termes d’emplacement cultivable facilite le calcul du retour sur investissement.

Il suffit de déterminer de façon réaliste quel revenu vous pouvez dégager en une saison pour chaque emplacement cultivable. Estimez le coût de l’opération, représenté essentiellement par la consommation d’électricité, d’eau, les nutriments pour vos plantes et la consommation de fuel ou de gaz en hiver. Faites l’addition, et vous serez alors en mesure de déduire combien de temps il vous faudra pour récupérer le montant de votre investissement. Au-delà de ce délai, l’ensemble de votre matériel sera amorti et, moyennant un peu d’entretien, durera encore bien des années.

Le concept de ferme urbaine est relativement nouveau, même s’il en existe déjà un grand nombre qui jouisse d’une activité florissante. Ce domaine est encore peu exploité de nos jours, mais je ne doute pas que les micro-fermes hydroponiques vont continuer à essaimer dans les villes, car le maraîchage urbain est non seulement capable de fournir de la nourriture d’excellente qualité, mais aussi de générer des revenus et de créer des emplois.

Vous l’avez compris, l’hydroponie ne se réduit pas à faire pousser ses plantes de manière intensive en chambre de culture. Elle sait aussi faire ses preuves en extérieur, dans les cuisines et pièces à vivre, et reste particulièrement adaptée aux contraintes citadines. Toits, terrasses, potagers en intérieur, micro-fermes urbaines et durables, murs végétaux… en regardant autour de soi on perçoit de plus en plus la volonté de reverdir la ville, et de cultiver des produits de qualité, toute l’année, pour soi ou pour en faire commerce. L’hydroponie permet de répondre aux besoins spécifiques de chacun, il suffit d’en comprendre les clés. »

A propos de l'auteur

William Texier est né à Paris. Après des études en France et aux États-Unis, il découvre l’hydroponie en 1985 et se passionne pour ce mode de culture. Avec son ami Lawrence Brooke, il développe les systèmes aéro-hydroponiques et conduit des recherches en Californie. En 1994, il rentre en France et crée General Hydroponics Europe avec sa femme, Noucetta Kehdi.

Pionnier de l’innovation et de la recherche dans l’industrie hydroponique, il a conçu et breveté en 2004 la «bioponie» (l’hydroponie biologique). Fort de trente années d’expérience, il est considéré comme une référence mondiale en la matière. L’Hydroponie pour tous est traduit en une demi-douzaine de langues.

Bon à savoir :

  • 360 pages, 17 x 24 cm, br. cousu,
  • 1400 contacts professionnels
  • issn 2118-7584,
  • ISBN 978-2-84594-153-3
  • En vente le 8 avril 2015
  • Prix de vente : 35 €

Source : Mama Editions

© MAMA EDITIONS 
L’Hydroponie pour tous, Tout sur l’horticulture à la maison, 2e édition enrichie, de William Texier
Reproduction interdite. Le texte ainsi que les photos ne sont pas libres de droit.

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Dernière modification le samedi, 06 janvier 2018 18:46

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